A Paris durant les "événements d’Algérie", Jean (Maurice Garrel) et Mouche (Emmanuelle Riva) sont tous deux sympathisants du FLN, mais à l’insu l’un de l’autre. Puis Jean est témoin de l’assassinat de Mouche par des militants de l’OAS. La guerre finie, il vit une échappée dans une passion avec Gemina (Christine Boisson), une jeune pied-noire, avant d’être abattu à son tour.
Liberté, la nuit signe à sa façon le retour au réel d’une guerre "pas finie" semble dire le film qui s’interroge, en noir et blanc, sur le bonheur et la douleur et s’attarde sur le cinéma des corps, avec la précarité des fameuses "prises uniques" de Philippe Garrel. La rétrospective que lui a consacré la Cinémathèque française (juin 2004) est largement revenue sur la carrière exigeante et discrète de cet artiste flamboyant et à part, tombé dès l’âge de 16 ans dans le chaudron du cinéma, auteur de quelque 27 films de 1964 à ce jour, et considéré par beaucoup comme "l’un des plus grands filmeurs de ce temps".
La Cicatrice intérieure (1971) et Liberté, la nuit (1983)
Coffret DVD (Why Not/France Inter, 2011)
Aucune
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