"Le titre du livre a été bien choisi, note Pierre Vidal-Naquet dans sa préface. Nina Hayat y fait le portrait de son père, un "indigène", et même, officiellement un "Indigène algérien musulman non naturalisé français" (IAMNNF), mais aux "semelles de vent" ce qui est une référence à Arthur Rimbaud. C’est là dire qu’il parlait et écrivait la langue de Voltaire..."
"Et si demain, confie Nina Hayat, qui sait, au siècle prochain, un seul de tes arrière-petits-enfants ou un seul des gamins d’Algérie se souvient de toi [...] avec tendresse, alors, pour de bon, j’ai réussi "mon coup" !"
– L’Indigène aux semelles de vent
de Nina Hayat
Préface de Pierre Vidal-Naquet
(Paris, Tirésias, 2001)