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Mohamed Tahar Fergani |
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Chanteur et violoniste, maître du malouf algérien, Mohamed Tahar Fergani est mort le 7 décembre 2016 à Paris à l’âge de 88 ans. Né Reggani, à Constantine, au sein d’une famille de mélomanes, - son père Cheikh Hamou en particulier était un célèbre chanteur de hawzi -, le jeune Mohamed Tahar s’initie d’abord à la broderie avant de faire ses premiers pas d’interprète et de musicien au contact des succès égyptiens des années 1940-1950, popularisés notamment par le cinéma.
Après un séjour à Alger au tournant 1950, où il travaille au contact du musicien, compositeur et chef d’orchestre Amraoui Missoum et fait de nombreuses rencontres, il est de retour à Constantine, s’illustre dans le style hawzi (genre populaire de Tlemcen, dérivé de l’arabo-andalou), ainsi que dans le malouf, également dérivé de l’arabo-andalou mais caractéristique des villes de l’est maghrébin comme Constantine et Annaba, Tunis et Tripoli.
Au terme d’une carrière de 70 ans, Mohamed Tahar Fergani était considéré comme le maître incontesté du Malouf qu’il a contribué à maintenir vivace et dont il laisse des centaines d’heures d’enregistrements.
– En concert : 8 juin 2019, Salim Fergani rend hommage à son père Mohamed Tahar Fergani en interprétant la nouba Maya dans son intégralité, Paris / Institut du monde arabe
– 20 mai 2017, Hommage à Mohamed Tahar Fergani (1928-2016), par l’Association de musique andalouse "Dar El Gharnatia" de Koléa (Alg), Monastir (Tun) / 5e Festival international de musique andalouse |
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