Vingt ans après avoir quitté le pays, dans le Beyrouth de l’après guerre civile, une journaliste franco-libanaise fait la rencontre de Rachid, un journaliste algérien qui a du s’expatrier.
Alger - Beyrouth pour mémoire, écrit Merzak Allouache, "n’est pas seulement un film sur l’exil ou sur la tragédie algérienne, je l’ai aussi voulu comme une réflexion personnelle sur le problème du désarroi des intellectuels face à la violence. Que choisir lorsqu’on est brusquement confronté à la violence aveugle ? Partir pour se préserver ou rester et résister...
A travers les histoires entrelacées de Rachid, Laurence, Samy, Nedjwa, Hocine, j’ai aussi eu envie de parler de deux villes symboles : Beyrouth, après une guerre civile dévastatrice dont les blessures ne sont pas encore refermées, avec ses ruines insensées, sa tension omniprésente et ses divisions... Alger, ma ville natale, avec sa violence toujours quotidienne, la peur, le désespoir et la mort au coin des rues. Je n’ai pas pu tourner en Algérie, mais en filmant dans Beyrouth, j’avais l’impression d’être très proche d’Alger. Une sensation de réaliser un film algérien sans avoir réellement besoin d’aller là-bas.
En tant que cinéaste, ce film tourné au Liban m’a permis de parler de mon pays tout en allant à la rencontre d’une ville -Beyrouth- où plane encore l’ombre de Maroun Bagdadi. C’est peut être ça aussi le cinéma..."



– 20 janvier 2008 à 14h30, 23/01 à 15h30 sur France Ô
– 30 novembre 2002 à 00h10 sur Arte
– 7 septembre 1998 à 22h15 sur Arte



Alger-Beyrouth pour mémoire (Al-Djazair-Bayrout, lil-dhikra / Algiers-Beirut : a Souvenir )
un film de Merzak Allouache
(Téléfilm, 90 min., Fr, 1998)
Avec Fabienne Babe (Laurence), Georges Corraface (Rachid), Hocine Choutri (Hocine), Paul Mattar (Samy)