Organisé par l’association Coup de soleil, le 23e Maghreb des livres à Paris s’est tenu les 19 et 20 février, avec l’Algérie et la littérature algérienne à l’honneur. Une littérature et des romanciers dont Georges Morin, président de l’association organisatrice, estime que ce qui les distingue "de leurs homologues du Maroc ou de la Tunisie, c’est l’inscription dans leurs écrits de la violence de leur histoire nationale depuis la colonisation jusqu’à aujourd’hui, en passant par la décennie noire de la guerre civile. Il en a été question lors de deux cafés littéraires intitulés "La Fêlure" (18 à 17 h 30) et "Passions et violences" (19 à 15 h).
Quelque 130 auteurs du Maghreb et de la diaspora étaient présents pour des séances de dédicaces et un riche programme d’entretiens, de lectures, de rencontres et de débats autour de thèmes d’actualité. Outre des tables table-rondes, "Mostaganem, ville-phare du théâtre algérien" (18 à 13 h), "Maghreb, la fuite des cerveaux" (18 à 17 h 30), "le Vote des banlieues" en France (19 à 12 h 30) et "Ahmed Bey de Constantine" (19 à 15 h 30), deux autres cafés littéraires se sont tenus autour de l’"Orient meurtri » (18 à 12 h) et de l’"Algérie en bulles" (18 à 14 h 45). Notons également une rencontre sur le thème de "Juifs et musulmans au Maghreb" (19 à 11 h 45).
Des hommages enfin ont été rendus à plusieurs personnalités disparues comme l’anthropologue des religions Malek Chebel (18 à 11 h 30), au diplomate et résistant Stéphane Hessel (18 à 15 h), à l’écrivaine et féministe marocaine Fatima Mernissi (19 à 11 h 15), à l’entrepreneur (et PDG d’Aigle Azur) Arezki Idjerouidène (19 à 14 h 15).
Pour les 5 000 à 6 000 visiteurs par édition, le Maghreb des livres, c’est aussi une grande librairie qui rassemble chaque année une vaste sélection de nouveaux livres en langues arabe, française et tamazight.
– 19 et 20 février 2017, 23e Maghreb des livres à Paris : la littérature algérienne à l’honneur, Paris / Hôtel de Ville