Avec la projection en soirée d’ouverture d’El Calentito de Chus Gutiérrez, en présence de l’actrice Ruth Díaz, l’Espagne était à l’honneur cette année à travers un hommage au "renouveau du cinéma espagnol par les femmes" et un concert exceptionnel de Victoria Abril qui a clôturé sa tournée française à Montpellier le 23 octobre, avec des chansons du répertoire brésilien. Le récital a été suivi de la comédie de Jeanne Labrune, Cause toujours (2004), en présence de la réalisatrice.
La 27ème édition du Festival du cinéma méditerranéen de Montpellier présentait quelque 251 films provenant de 21 pays méditerranéens, dont 125 inédits. Elle devait en outre accueillir plus de 100 réalisateurs invités lors de 12 rencontres et tables rondes et des hommages et rétrospectives consacrés notamment à "Espagne : Femmes à la caméra, le renouveau du cinéma espagnol par les femmes", "Italie : Cinecittà-Hollywood, ou comment les cinémas italien et américain se sont mutuellement influencés", à Vittorio De Seta et à Lucio Fulci.
Une Journée du scénario a été l’occasion d’une rencontre-débat ouverte au public sur la création du scénario, autour du film "Mes 17 ans" (26 oct), avec les réalisateurs et scénaristes Philippe Faucon et William Karel. Sans compter un colloque sur le thème de "Exploitation, distribution et festivals, quelle synergie ?".
Parmi 11 longs métrages en compétition, le choix des sélectionneurs s’est notamment porté sur La Trahison de Philippe Faucon et Le Pain nu de Mohamed Rachid Benhadj, alors que la sélection courts métrages, qui comptait 23 films en compétition, a vu retenir Quelques miettes pour les oiseaux de Nassim Amaouche (28 min., Fr/Jor, 2005).
Douar de femmes de Mohamed Chouikh et La Petite Jérusalem de Karin Albou ont été projetés en avant-première (29/10), pendant que la "Séance spéciale Arte", une sélection de courts et moyens métrages (28/10), donnait à voir La Pelote de laine de Fatma-Zohra Zamoum (11 min., Fr, 2005).
La section "20 documentaires pour mieux comprendre la Méditerranée" proposait pour sa part de découvrir Mère patrie d’Albertine Lastera (25 min., Fr, 2004) et Le Paradis perdu d’Ahmed B. de Jean-Marc Sroussi (52 min., Fr, 2004)
Une exposition du photographe Ferrante Ferranti complétait cette incursion dans les représentations de la mer blanche du milieu. Avec "Lumières du Sud, éloge de l’ombre", cet infatigable voyageur, né en Algérie d’une mère sarde et d’un père sicilien, donne à voir sa vision de la Méditerranée en noir et blanc.
– Le Palmarès
– 21 - 30 octobre 2005, 27e Festival international du cinéma méditerranéen de Montpellier