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Ferhat Bouda |
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Jusqu’au 18 mai, la Galerie de la Scam à Paris présentait deux volets du travail de Ferhat Bouda, réalisés au Niger et au Maroc. Depuis 2010, avec une prédilection pour le noir et blanc, les photographies de Ferhat Bouda documentent différents aspects de la vie et de la culture des Berbères du nord de l’Afrique. A l’image de sa série "Les Berbères au Maroc, une culture en résistance", visible au dernier Festival de photojournalisme de Perpignan, et réalisées dans le village de Tinfgam dans le Haut Atlas marocain. (Photos ci-contre)
En 2016, son travail a été récompensé par le prix Pierre et Alexandra Boulat.
Né en 1976 à Bouzeguène en Kabylie, aujourd’hui basé à Francfort, Ferhat Bouda a d’abord séjourné à Paris où, à côté de petits emplois pour vivre, il s’initie à la photographie à la faveur d’ateliers, avant de partir en Allemagne en 2004. Après plusieurs années consacrées aux communautés punk, il consacre son premier reportage aux "nomades de Mongolie", obligés de quitter les steppes pour vivre en parias dans les villes.
En septembre 2011, à Djerba en Tunisie, il fait la rencontre de Touareg (pluriel de Targui) et décide de partager un temps leur vie. Puis ce sera la Libye déchirée par la guerre, où il se trouve entre octobre et décembre 2011. Il dit avoir voulu "témoigner pour la communauté berbère discriminée en Libye et dont la culture a été mise à mal par le panarabisme de Kadhafi depuis son coup d’Etat de 1969. Au début de l’année 2012, la guerre était déclenchée dans l’Azawad, cette région désertique appelée aussi Nord-Mali. Il parcourt 1500 kilomètres par route défoncée entre Nouakchott, en Mauritanie, et Bassikounou, à la frontière du Mali, avant de rentrer dans l’Azawad où il est pris en charge par des combattants du MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad).
"On revient plus que bouleversé de ces contrées, confiera-t-il. Tu perds une partie de toi-même, de ton humanité, face aux souffrances des gens, face aux atrocités de la guerre qui s’ajoutent à la sécheresse, à un dénuement presque total."
Les photographies de Ferhat Bouda ont été publiées par Time, le New York Times, le Frankfurter Allegmeine Zeitung, Le Monde, Libération, L’Express, Le Point, Le Figaro, Paris Match, Jeune Afrique. Depuis 2014, le photographe est représenté par l’agence VU’. (Crédit Photos : Photo 1 : "Les Berbères au Maroc, une culture en résistance" (2016) | Photo 2 : "Oran, dans les pas de Kamel Daoud" (2015), Courtesy Ferhat Bouda et Agence VU’)
– 20 février - 18 mai 2018, "Les Berbères" de Ferhat Bouda, Paris / Galerie de la Scam
– 2 - 17 septembre 2017, Ferhat Bouda : "Les Berbères au Maroc, une culture en résistance", Perpignan / 29e Festival Visa pour l’image / Chapelle du Tiers-Ordre
– 27 août - 11 septembre 2016, Ferhat Bouda : "Algérie, funérailles de Hocine Ait Ahmed", projection, Perpignan / 28e Festival Visa pour l’image
– 21 november – 3 décembre 2015, "Oran, sur les traces de Kamel Daoud", Strasbourg / Festival StrasMed
– September 2015, "Oran, on Kamel Daoud’s Traces", projection, Angkor Photo-Festival
29 août – 13 septembre 2015, "Oran, sur les traces de Kamel Daoud", projection, Perpignan / 27e Festival Visa pour l’image
– 8 - 26 mai 2013, "Ferhat Bouda : Chronique de l’Azawad", Sète / Festival Image singulière
– 25 septembre - 3 novembre 2011, Alger / Musée national d’art moderne et contemporain / 2e Festival national de la photographie d’art |
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