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  9th Dubai International Film Festival

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Créé en 2004 avec pour slogan "Bridging Cultures. Réunion Minds" (carrefour des cultures, rencontre des esprits), le Festival international du Film de Dubaï (DIFF) entend délivrer un message de tolérance et stimuler le dialogue entre Orient et Occident par le biais du cinéma et d’une sélection de documentaires et de fictions du monde entier. Le Festival, qui s’est peu à peu enrichi de nouvelles sections compétitives dédiées aux films du monde arabe, puis d’Afrique et d’Asie (fictions, documentaires et courts métrages), s’est également imposé grâce à son marché du film ainsi qu’à différents ateliers et rencontres. La sélection comporte enfin des sections non-compétitives dédiées notamment aux cinémas du monde, au film pour enfants et au cinéma d’animation.

La 9e édition s’est ouverte avec Life of Pi (L’Odyssée de Pi) d’Ang Lee [sortie le 19/12], une adaptation à grand spectacle et en 3D du célèbre roman de Yann Martel. Tourné avec la même caméra que celle utilisée par James Cameron pour Avatar, le film met en scène le naufrage et l’errance, sur l’Océan Pacifique, du jeune Pi Patel (Suraj Sharma) en compagnie d’un tigre du Bengale. Avant la projection, l’acteur égyptien Mahmoud Abdel Aziz et le cinéaste britannique Michael Apted se sont vus décerner les Lifetime Achievement Awards du Festival.

Huit jours durant, sur quelque 2100 films de 115 pays soumis aux sélectionneurs, le DIFF présentait 161 films de 64 pays, en 43 langues, parmi lesquels 52 premières mondiales dont celle d’Hitchcock de Sacha Gervasi qui s’attache à un épisode de l’histoire du célèbre cinéaste britannique et d’Alma Reville sa compagne dans la vie. Le couple est ici incarné par Anthony Hopkins et Helen Mirren.

Dans une sélection dominée par le Liban, les Emirats et l’Inde, figuraient une vingtaine de productions de tous formats du Maghreb et d’Afrique, dont on pouvait voir O Grande Kilapy (The Great Kilapy) de l’Angolais Zézé Gamboa, Aujourd’hui (Today) du Franco-Sénégalais Alain Gomis ou Moondog et Chaos, Disorder (Chaos, désordre) des Egyptiens Khairy Beshara et Nadine Khan.

Yema (Mother) de Djamila Sahraoui et Zabana ! de Saïd Ould-Khelifa étaient également en compétition, pendant que L’Attentat (The Attack) de Ziad Doueiry était sélectionné dans la section "Arabian Nights". Demande à ton ombre (Ask Your Shadow) de Lamine Ammar-Khodja et Ultrasons (Ultrasounds) de May Bouhada étaient eux aussi en compétition, respectivement dans la catégorie Documentaires et Courts-métrages. Ce chemin devant moi (This Path Ahead) de Mohamed Bourokba, plus connu dans la planète rap où il officie sous le nom de Hamé du groupe la Rumeur, concourrait également pour le prix du court métrage.

Des cinémas du monde, les festivaliers avaient aussi le loisir d’aller voir Tabou du Portugais Miguel Gomes, un film d’amour et d’aventures qui se retourne sur la mémoire d’un empire perdu (l’Afrique) et la jeunesse du cinéma au temps du muet (Murnau), Enzo Avitabile Music Life (Enzo Avitabile et la musique du monde, 2012) de Jonathan Demme, un portrait documentaire du compositeur napolitain Enzo Avitabile, De rouille et d’os de Jacques Audiard, Io e te (Toi et moi) de Bernardo Bertolucci, Cirque du Soleil : Worlds Away 3D d’Andrew Adamson et produit par James Cameron ou encore Quartet le premier film de Dustin Hoffman.

Le Jury de la compétition Longs-métrages arabes était présidé par le Brésilien Bruno Barreto, celui des Documentaires arabes par Michael Apted, celui des Longs-métrages AsiaAfrica par le Sud-Coréen Lee Chang-dong et celui des Documentaires AsiaAfrica par la Palestino-Américaine Mai Masri.

Partenaire du Festival depuis l’édition de 2008, la Fédération internationale de la Presse cinématographique (Fipresci) a décerné son prix annuel du meilleur film arabe dans les catégories long métrage, court et documentaire. Le jury du prix Fiction était présidé par la critique australienne Julie Rigg et celui des documentaires par Karsten Kastelan, critique au Hollywood Reporter.

Doté de 100 000 $, le IWC Schaffhausen Filmmaker Award qui soutient un long métrage de fiction est allé, cette année, à la cinéaste d’origine irakienne Maysoon Pachachi pour son projet Nothing Doing in Bagdad.

Avec un sommet dédié à l’innovation cinématographique (Cinematic Innovation Summit), le Festival de Dubaï veut en outre s’affirmer comme une plateforme soucieuse de capter les enjeux et les développements du cinéma à l’âge du numérique, de l’intelligence artificielle et de la réalité augmentée.

Le DIFF, c’est aussi le tapis rouge du complexe Madinat Jumeirah avec son défilé de stars en particulier de Hollywood, de Bollywood et du monde arabe et africain comme Cate Blanchett, Suraj Sharma, Kevin Spacey, Freida Pinto, Michael Apted, Mahmoud Abdel Aziz, Colin Firth, Kristin Davis, Adil Hussain, Shravanthi Sainath, Amr Waked et la joueuse de tennis serbe Ana Ivanovic.

Le DIFF a pris fin avec la cérémonie de remise des prix Muhr émiratis, Muhr arabes et Muhr AsiaAfrica, dotés de quelque 575.000 US $ et pour lesquels concourent plus de 80 films.



Palmarès 2012



 December 9-16, 2012, Dubaï International Film Festival | مهرجان دبي السينمائي الدولي

 


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