L’Amour à toutes les saisons par la Cie Djamila Henni-Chebra
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Pour Djamila Henni-Chebra, de retour avec Pour les femmes du jasmin qui nous (re)plonge dans l’ambiance du cabaret égyptien, "au pays du jasmin et sur les rives du Nil, depuis fort longtemps, les danseuses orientales, dansent l’amour, osent certaines libertés, flirtent avec les doux interdits. Elles font rêver, parfois dérangent, souvent s’isolent. Mais aujourd’hui, elles ne sont plus seules...".
Djamila Henni-Chebra fut l’élève au Caire de professeurs et chorégraphes de danse orientale égyptienne comme Raqia Hassan et Ibrahim Akef. Elle est également co-auteur, avec feu Christian Poché, de Danses dans le monde arabe ou l’héritage des almées*.
Nourri d’extraits de grand succès de la chanson égyptienne, Une nuit au bord du Nil (2007) s’ouvrait sur le Caire des années 1950-1970 et son bouquet d’airs de Farid El Atrache, Oum Kalsoum, Mohamed Abdel-Wahab, Chadia ou Abdel Halim Hafez. Après un hommage au chorégraphe égyptien Ibrahim Akef disparu en mars 2006, sous forme de danses sur des musiques d’Oum Kalsoum, le dernier volet évoquait pour sa part les almées, danseuses égyptiennes qui incarnaient, entre 1930 et 1960, l’art populaire du pays. A cette occasion, Djamila Henni-Chebra, était entourée notamment du chanteur et luthiste Aziz Kossaï, du violoniste Ridha Benmansour, du maître de la cythare-qanoûn Iyad Aimour et de la danseuse Nadia Saiji.
Créé à Lyon sous forme de duo, Café Baladi (2001) se proposait déjà de nous replonger dans l’art chorégraphique égyptien du milieu du siècle dernier.
Lucie > Solo "Anta Omri" d’Oum Kalsoum > (Chorégraphie de Djamila Henni Chebra, Lyon, 2004)
Aucune
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