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  Maghreb des films 2013

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Avec le Maroc à l’honneur et Les Terrasses | Es-Stouh de Merzak Allouache en ouverture, le Maghreb des films proposait "le meilleur du cinéma maghrébin d’aujourd’hui" à l’Institut du monde arabe à Paris (20-25/11), au cinéma La Clef à Paris (27/11-2/12) et dans une quarantaine de salles en Ile de France et en régions.

Du Maroc, le festival présentait trois avant-premières : Zéro de Nour-Eddine Lakhmari (24/11 à 17h) nous plonge dans le quotidien d’un petit flic des rues de Casablanca, pendant que, sur fond de printemps arabe, C’est eux les chiens de Hicham Lasri (23/11 à 21h) interroge les attentes d’un détenu qui vient d’être libéré, trente ans après les émeutes du pain au Maroc. Dance of Outlaws de Mohamed El Aboudi (22/11 à 19h) s’attache, lui, aux rêves et aux efforts de survie d’une femme, sans existence officielle, victime d’un viol à 14 ans, devenue mère avant d’être rejetée par sa famille.

D’Algérie ensuite, Fidai de Damien Ounouri (Fr/Alg, 2012) interroge le parcours de Mohamed El Hadi Benadouda, un combattant de l’ombre de la guerre d’indépendance algérienne en France (22/11 à 21h). Dans Les jours d’avant de Karim Moussaoui, Djaber et Yamina, deux lycéens qui habitent la même cité au sud d’Alger, tentent d’inventer leurs espaces de liberté dans le contexte de violence des années 90 (21/11 à 20h).
Dans la section “Cinéma algérien, un souffle nouveau”, le Maghreb des films récidive avec C’est dans la boite ! de Djamil Beloucif (2/12 à 20h45), Demande à ton ombre de Lamine Ammar-Khodja [2012] (2/12 à 18h45), ainsi que les nouveaux courts métrages d’Amin Sidi-Boumediene, Hassen Ferhani ou Bahia Allouache qui signent respectivement El Djazira (L’Ile) (2/12 à 20h45), Tarzan, Don Quichotte et nous (22/11 à 21h) et Une journée ordinaire (1/12 à 16h10).

Un "Coup de chapeau" à un jeune cinéaste tunisien, Walid Tayaa (23/11 à 19h), donnait à voir trois films : Boulitik (2012) autour de trois moments et autant de personnages pris dans le tourbillon de la révolution tunisienne en marche, Journal d’un citoyen ordinaire (2012) dans lequel le réalisateur revient notamment sur son enfance, ses parents, la politique et le cinéma et Dorra Bouzid, une Tunisienne, un combat (2012) qui retrace le parcours de la journaliste et militante.

Avec la projection de La Marche de Nabil Ben Yadir, la soirée de clôture à l’Institut du monde arabe (25/11 à 21h) était placée sous le signe de la "Marche des beurs" de 1983, "pour l’égalité et contre le racisme", celle d’une poignée de marcheurs partis sur les routes de France, dans l’anonymat, pour finir en apothéose à Paris. Sur le même sujet, il était également possible de voir Les Marcheurs, chronique des années beurs de Samia Chala (29/11 à 20h45, au cinéma La Clef).



 20 - 25 novembre 2013, 5e Maghreb des films / Paris / Institut du monde arabe
 27 novembre - 2 décembre, Paris / Cinéma La Clef

 


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