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  Fespaco 2021

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L’Étalon d’or de Yennenga a couronné The Gravedigger’s Wife (La Femme du fossoyeur) de Khadar Ayderus Ahmed, succédant ainsi à The Mercy of the Jungle du Rwandais Joël Karekezi, primé en 2019. Tourné à Djibouti par le réalisateur finlandais né à Mogadiscio (Somalie) Khadar Ayderus Ahmed, présenté à la Semaine de la critique au Festival de Cannes, le film raconte les efforts d’un homme pour sauver sa compagne malade et garder sa famille unie, dans les quartiers pauvres de Djibouti.
L’Etalon d’argent a récompensé Freda de Gessica Geneus (Haïti) et delui de bronze est allé à Une histoire d’amour et de désir de Leyla Bouzid (Tunisie).
Les Prix d’interprétation féminine et masculine ont distingué Zainab Jah pour pour Farewell Amor de Ekwa Msangi et Alassane Sy pour Baamum nafi (Sénégal).

Avec le Sénégal à l’honneur, le 27e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) s’est tenu du 16 au 23 octobre. Initialement prévue du 27 février au 6 mars, l’édition 2021 a été repoussée en raison de la pandémie de Covid-19 dont une deuxième vague touchait le pays. Dans un pays en outre miné par les attaques djihadistes, le gouvernement burkinabé a assuré que tous les efforts ont été consentis pour assurer la sécurité de la manifestation.

Lors de cette édition placée sous le thème des "cinémas d’Afrique et de la diaspora : nouveaux regards, nouveaux défis", le jury en charge de décerner l’Etalon de Yennenga était présidé par le réalisateur et producteur mauritanien, Abderrahmane Sissako,

Sur 1132 œuvres inscrites, la Sélection officielle comptait 239 films issus de 50 pays d’Afrique et de la diaspora, avait annoncé Alex Moussa Sawadogo, le délégué général du Fespaco. Parmi eux, 17 longs métrages de fiction étaient en compétition. Outre 15 longs métrages documentaires en compétition, 29 courts-métrages (fiction et documentaires), dont 5 du Burkina Faso et 4 du Sénégal, ainsi que 17 séries télé, figuraient également dans la Sélection officielle.



 16 - 23 octobre 2021, 27e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco)



Fespaco 2021 : le palmarès

– Etalon d’or de Yennenga : La Femme du fossoyeur de Ahmed Khadar (Somalie)
– Etalon d’argent : Freda de Gessica Geneus (Haïti)
– Etalon de bronze : Une histoire d’amour et de désir de Leyla Bouzid (Tunisie)
– Prix d’interprétation masculine : Alassane Sy pour Baamum nafi (Sénégal)
– Prix d’interprétation féminine : Zainab Jah pour Farewell Amor de Ekwa Msangi
– Etalon d’or long métrage documentaire : Garderie nocturne de Moumouni Sanou
(Burkina Faso)
– Étalon d’argent documentaire : Marcher sur l’eau d’Aissa Maiga
(Sénégal-Mali)
– Étalon de bronze documentaire : Makongo de Elvis Sabin Ngaibino



Sélection officielle


Compétition Longs métrages de fiction (17 films)


 Air conditioner de Mario Bastos (Angola)
 Baamum Nafi (Le Père de Nafi) de Mamadou Dia (Sénégal)
 Bendskins (Moto Taxi) de Narcise Wandji (Cameroun)
 Eyimofe (This is My Desire) de Chuko Esiri (Nigeria)
 Farewell Amor d’Ekwa Msangi (Tanzanie)
 Feathers (Plumes) d’Omar El Zohairy (Égypte)
 Freda de Gessica Généus (Haïti)
 La Femme du fossoyeur d’Ahmed Khadar (Somalie)
 La Nuit des rois (Night of the Kings) de Philippe Lacôte (Côte d’Ivoire)
 Les Trois Lascars de Boubakar Diallo (Burkina Faso)
 Lingui, les liens sacrés de Mahamat-Saleh Haroun (Tchad)
 Nameless (Les Anonymes) de Mutiganda Wa Nkunda (Rwanda)
 Oliver Black de Tawfik Baba (Maroc)
 Souad d’Amin Ayten (Égypte)
 The White Line de Desiree Kahikopo-Meiffret (Namibie)
 This is not a Burial, it is a Resurrection de Lemohang Jeremiah Mosese (Lesotho)
 Une histoire d’amour et de désir de Leyla Bouzid (Tunisie)


Compétition Longs métrages documentaires (15 films)


 Dans la maison de Karima Saidi (Maroc)
 En route pour le milliard de Dieudo Hamadi (R. D. Congo)
 Fanon, hier et aujourd’hui de Hassane Mezine (Algérie)
 Faya Dayi de Jessica Beshir (Ethiopie)
 Garderie nocturne (Night Nursery) de Moumouni Sanou (Burkina Faso)
 Janitou d’Amine Hattou (Algérie)
 Le dernier refuge d’Ousmane Samassekou (Mali)
 Makongo d’Elvis Sabin Ngaibino (République centrafricaine)
 Marcher sur l’eau d’Aissa Maiga (Sénégal/Mali)
 Nofinofy (rêve) de Michaël Andryanaly (Madagascar)
 On the Fence de Nesrine El Zayat (Egypte)
 The Letter (La Lettre) de Maia Lekow (Kenya)
 Valdiodio N’Diaye, un procès pour l’Histoire d’Amina Ndiaye Leclerc (Sénégal)
 When a farm goes aflame de Tom Akinleminu Jide (Nigéria)
 Zinder d’Aicha Macky (Niger)


Perspectives [LM de fiction et documentaires] (13 films)


 Enterrés (Buried) de Françoise Ellong (Cameroun)
 Faritra de Tovoniaina Rasoanaivo et Luck Razanajaona (Madagascar)
 For Maria Ebun Pataki de Damilola Orimogunje (Nigéria)
 Juju Stories de Michael Omonoua, Abba Makama et Chukwudi Obasi (Nigéria)
 La Traversée d’Irène Tassembedo (Burkina Faso)
 Les Femmes du pavillon J (The Women In Block J) de Mohamed Nadif (Maroc)
 Maria Kristu, The Buumba Story de Paul Wilo (Zambie)
 Massoud ! de Mbaïdé Emmanuel Rotoubam (Tchad)
 Softie de Sako Sam (Kenya)
 The Colonel’s Stray Dogs de Khalid Shamis (Libye)
 Traverser de Joel Akafou (Côte-d´Ivoire)
 TUG of War de Shivji Amil (Tanzanie)


Compétition Séries télé (17 séries)


 Hôtel Coco de Fernanc Lepoko (Gabon)
 Dafra d’Inoussa Kaboré (Burkina Faso)
 Dérapages d’Abdoulahad Wone (Sénégal)
 Divine de Tchatat Flavienne Ndjatcho (Cameroun)
 Hante (Dead Places) de Gareth Crocker (Afrique du Sud)
 Honorables députés de Serge Armel Sawadogo (Burkina Faso)
 Juste quelqu’un de bien (Just A Better Person) de Jean-Noël Bah (Cote d’Ivoire)
 La Villa d’à côté de Jacques Gohi Trabi (Côte d’ivoire)
 Le Clan du caméléon de Nissi Joanny Traoré (Burkina Faso)
 Les Secrets de l’amour de Benjamin Eyaga (Cameroun)
 Madame... Monsieur d’Ebenezer Kepombia (Cameroun)
 Mami Wata : le mystère d’Iveza de Samantha Biffot (Gabon)
 Oranges sucrées d’Alex Ogou (Côte d’ivoire)
 Une vie de rêve d’Abdoul Aziz Nikiema (Burkina Faso)
 Voyage de rêve (Dream Trip) de Marina Imboua (Cote d’Ivoire)
 Walabok, comment va la jeunesse ? de Fatoumata Kandé (Sénégal)
 Wara (Les Fauves) de Toumani Sangaré et Oumar Diack (Sénégal/Niger/France)


Classics (10 films)


 Contras’ City de Djibril Diop Mambéty (Sénégal, 1969)
 De quelques événements sans signification de Mostafa Derkaoui (Maroc, 1974)
 Tahiya Ya Didou de Mohamed Zinet (Algérie, 1971)
 Sambizanga de Sarah Maldoror (Angola, 1972)
 Caméra d’Afrique de Ferid Boughedir (Tunisie, 1983)
 Mandabi (Le Mandat) d’Ousmane Sembène (Sénégal, 1968)
 Ninki Nanka, le Prince de Colobane
] de Laurence Gavron (Sénégal, 1991)
 West Indies ou les nègres marrons de la liberté de Med Hondo (Mauritanie, 1979)
 Bal Poussière d’Henri Duparc (Côte-d’Ivoire, 1988)

 


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