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  Yamo

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Avec les lampes Le Fourmilier et Telya en 1987, Yamo obtient les Premier et Second prix du concours "Appel aux jeunes créateurs", lancé par la société Drimmer. Lauréat d’une bourse du VIA l’année suivante, il se voit attribué le SM d’Or, au Salon international du Meuble de Paris en 1989, puis la Palme d’Or de la Jeune création au Grand Prix de la Critique du Meuble contemporain à Paris pour une étagère en bois cousu. Il décroche ensuite une Carte blanche du VIA, avant d’être lauréat de la Bourse Agora en 1990.

Né en 1958 à Alger, Mohamed Yahiaoui, dit Yamo, est diplômé de l’Ecole nationale des Beaux-Arts d’Alger en 1982. Major de sa promotion en architecture intérieure, il s’inscrit en 1986 à l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Paris, dans la section design industriel. Toujours à l’Ensad, il poursuit jusqu’en 1988 un troisième cycle en mobilier sous la direction de Jean-Claude Maugirard et Daniel Pigeon.

Après une Lampe d’Argent au Salon international du Luminaire de Paris en 1992, il reçoit l’Oscar du SNAI pour sa lampe à huile Ouaga. Yamo expose à Paris, New York et Ibiza, met en scène l’espace destiné à présenter l’ensemble du design français pour l’exposition Les Capitales européennes du nouveau design (Centre Georges Pompidou, Paris, 1991), réalise notamment des "Luminaires et sculptures" pour un palace à Osaka (Japon, 1991) et un projet d’éclairage urbain à Sidi Boussaïd (Tunisie, 1997).

Le designer et architecte d’intérieur, qui s’inspire subtilement de l’imaginaire saharien, africain et européen, a participé à des manifestations de groupe, notamment à Paris (Dix ans du VIA, Musée des Arts décoratifs, 1990 ; L’Univers de Abdi, Chérif et Yamo, IMA, 1992), à Cologne, Tétouan, Vérone, Beyrouth et Dakar. Outre de nombreux projets d’aménagement d’espaces, les meubles et objets de Yamo sont édités en France, en Italie, aux Etats-Unis et en Tunisie où il s’est établi depuis 1998.

Au printemps 2003, l’exposition VIA à Paris présentait surtout des luminaires aux lignes irrésistibles et quelques pièces de mobilier et objets rehaussés par une scénographie imaginée par lui. (ci-contre, luminaires, © photo VIA) C’est également au "sculpteur de lumière" que le musée d’Alger a consacré une exposition début 2004.
Durant le mois de mai 2004, Yamo était à nouveau l’invité de la Biennale de Dakar où il exposait notamment un lampadaire "Indy", des étagères "Skanes", un tapis "Kartha", et deux narguilés "Chacha".

Des réalisations de Yamo étaient enfin visibles en 2005 à l’exposition "25 ans d’atelier mobilier : hieraujourd’huidemain". Avec le souci de retracer l’évolution de son secteur mobilier depuis sa création en 1977, l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs (Ensad) présentait les travaux d’une cinquantaine de créateurs de mobilier, tous passés par son atelier qui fut le premier dédié à la conception de mobilier dans une école d’art.



 14 janvier - 20 mars 2005, "25 ans d’atelier mobilier : hieraujourd’huidemain", VIA, 29-35, avenue Daumesnil, Paris 12è


 7 mai - 7 juin 2004, 6è Biennale de l’art africain contemporain, Dakar’t 2004
 15 janvier - 15 mars 2004, "Yamo, sculpteur de lumière", Musée national des Beaux-Arts d’Alger, Le Hamma
 14 mars - 11 mai 2003, Yamo, Sous le signe du poisson, Galerie VIA, Viaduc des Arts, 29-35 avenue Daumesnil, Paris 12è

 


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