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  M’hamed Benguettaf

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Fatma de M’hamed Benguettaf

L’homme de théâtre M’hamed Benguettaf s’est éteint à 75 ans des suites d’une longue maladie. Décédé le 5 janvier 2014 à Alger, il a été inhumé le lendemain au cimetière d’El-Alia.

Comédien, auteur et traducteur, né en 1939, M’hamed Benguettaf fait ses débuts à la radio en 1963, puis rejoint en 1966 le Théâtre national algérien (Tna) où il fera l’essentiel de sa carrière. Pour le Tna, il traduit et adapte notamment Nazim Hikmet (Ivan Ivanovitch a-t-il existé ? | Bliss laouer kayen mennou), Kateb Yacine (L’Homme aux sandales de caoutchouc), Ali Salem (’Afrit ou hafouh | Ils ont roulé le diable), Mahmoud Diab (Bab el-foutouh | Porte des conquêtes) et Ray Bradbury (Le Merveilleux Complet couleur noix de coco | El Bedla loun el qamra fi leilet e-seif).

Auteur d’une quinzaine d’œuvres dramatiques dont Hasna oua Hassan (1975), Stop (1979) mise en scène par Hadj Omar, ‘Aqd el-djawher | Le Pacte des perles (1983), El-’Ayta | Le Cri, Fatma, La Répétition et Arrêt fixe, toutes mises en scène par Ziani-Chérif Ayad, et Matins de…quiétude et Quichotte, l’homme qui n’y était pour rien, M’hamed Benguettaf a également mi en scène des textes comme Bouhadba | Le Bossu de Mohamed Touri ou les siens comme Djeha oua ness | Djeha et les gens (1980) ou encore Ya settar erfa’ es-sitar | Ciel, le rideau se lève ! (1981).

Durant les années 80, il collabore régulièrement aux créations du metteur en scène Ziani-Cherif Ayad. Tous deux quittent le Tna en 1988 pour fonder Masrah el-qalâa (le Théâtre de la citadelle), en compagnie de Azzeddine Medjoubi et Sonia. M’hamed Benguettaf écrit alors El-’Ayta | Le Cri (1989), Fatma (1990), puis adapte Baya (1992), le roman de Aziz Chouaki, et Mille hourras pour une gueuse (1993) de Mohammed Dib.
Son adaptation des Martyrs reviennent cette semaine (1987), la nouvelle de Tahar Ouettar, et El Ayta (1989) seront couronnées par un premier prix au Festival de Carthage.

Poursuivant en France sa collaboration avec Ziani-Cherif Ayad, il joue dans La Répétition ou le rond-point (Avignon et Limoges 1994) et Arrêt fixe (Limoges 1996 et Théâtre de la Commune, Aubervilliers, 1997), deux pièces dont il est l’auteur. Ces deux textes ont été publiés, suivis de Matins de... quiétude, de Fatma et plus récemment de Quichott, l’homme qui n’y était pour rien.

Retourné en Algérie, M’hamed Benguettaf a été installé, en août 2003, à la tête du Théâtre national algérien (Tna). Il était également commissaire du Festival du théâtre professionnel d’Alger.



 31 août 2014, "Hommage à Mhamed Benguettaf" (Journée d’études), Alger / 9e Festival national du théâtre professionnel / Hôtel es-Safir
 28 août 2014, Adhouaa (Lumières), spectacle d’ouverture, d’après l’œuvre de M’hamed Benguettaf, m. en sc. d’Abdelkrim Beriber et Yacine Zaïdi, Alger / Théâtre national / 9e Festival national du théâtre professionnel
 27 avril 2014, Journée d’études : "Itinéraires de l’écriture théâtrale chez M’hamed Benguettaf", 8e Festival culturel local du théâtre professionnel de Sidi Bel-Abbès


Bibliographie :

 Quichott, l’homme qui n’y était pour rien
(Carnières, Lansman, 2003)
 Fatma
(Limoges, Le Bruit des autres, 1998)
 Matins de... quiétude
(Lansman, 1998)
 La Répétition ou le rond-point
(Lansman, 1994)
 Arrêt fixe
(Lansman, 1995)

 


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