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  Faroudja Lalam

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Née à Alger, Faroudja Lalam est élève du Conservatoire dont elle obtient un Premier prix à quinze ans. Après un stage au Conservatoire de Paris en 1967, elle est diplômée de l’école du théâtre Bolchoï à Moscou en 1971 et poursuit sa formation (danse classique et chorégraphie) à l’Institut supérieur du Guitice de Moscou.

À son retour en Algérie et jusqu’en 1986, constatant le peu d’intérêt accordé à son art et le confinement du Ballet national dans la diffusion d’un répertoire folklorique, la danseuse va se consacrer à enseigner et à faire partager sa passion de la danse, d’abord à l’Institut national d’art dramatique et chorégraphique nouvellement créé (INADC), puis au Théâtre national algérien (TNA) et enfin au Conservatoire d’Alger. À cette époque, elle réalise deux spectacles par saison et participe à des festivals de danse à l’étranger.

Elle crée sa propre école en ouvrant le studio Sylphide en 1986 et son cours va vite devenir une référence. Mais c’est surtout avec Rêve Bleu deux ans plus tard que la chorégraphe s’impose. Produit à l’initiative de l’Office Riadh el Feth, le spectacle mettait en scène la rêverie amoureuse d’un jeune targui, dans un décor de Sahara transfiguré par le plasticien Malek Salah et le designer Abdi. Sur une musique originale de Safy Boutella, quatre-vingt danseurs et danseuses, dont cinquante touareg, célébraient la diversité de l’héritage culturel algérien au contact de la modernité.
Cette super production, au regard de la situation de la danse en Algérie, fêtait avec une subtile audace la rencontre du folklore des touareg et de la danse classique avec des incursions contemporaines.

En France depuis 1993, Faroudja Lalam a été professeur de danse classique dans un studio parisien avant de créer la Tamila Dance Academy à Toulon.

 


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