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  Grande figure du chaâbi, Amar Ezzahi est mort le 30 novembre 2016 à Alger

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Amar Ezzahi, l’une des grandes figures du chaâbi, s’est éteint le 30 novembre 2016 à Alger. Né en 1941 à Aïn El Hammam, le jeune Amar Aït Zaï, s’est établi à Alger dans les années 1950. Dans les années 1960-1970, s’inspirant de Boudjemaa El Ankis, l’une des têtes d’affiche du chaabi, il fait ses débuts en interprétant une quinzaine de textes et de compositions de Mahboub Bati.

D’une grande humilité, Amar Ezzahi a mené une vie d’ascète. Après tout au plus une dizaine d’enregistrements pour la télévision et la radio, l’artiste se retirera durablement des médias et des projecteurs, se contentant de cérémonies de mariage, dont il reste de nombreux enregistrements sur les réseaux sociaux. Orphelin, il n’avait ni femme ni enfants et avait toujours refusé, dit-on, d’encaisser ses droits d’auteur.

En 1987, Amar Ezzahi remontait sur scène pour un unique concert à la salle Ibn Khaldoun à Alger.

Il y avait foule à son enterrement au cimetière El-Kettar, où l’ont précédé d’El Hadj M’Hamed El Anka (1907-1978) et Boudjemâa El Ankis (1927-2015).



 20 octobre 2022, rencontre avec Abdelkader Bendamèche autour de son ouvrage Cheikh Amar Ezzahi ou l’éclat juvénile de la chanson chaâbi (Alger, Enag, 2022), avec la participation de Kamel Hamadi, auteur, compositeur et interprète, Paris / Centre culturel algérien
 3 décembre 2017, Hommage à Amar Ezzahi, avec Youcef Benyghzer et Kamel Aziz, Paris / Institut du monde arabe

 


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