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  80e Mostra de Venise

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Au terme d’une édition marquée par la grève des scénaristes et des acteurs américains et l’invitation de cinéastes accusés de violences sexuelles, c’est Poor Things (Pauvres créatures, UK) du réalisateur grec Yorgos Lanthimos qui a remporté le Lion d’or du meilleur film. Avec le Grand Prix du jury à Venise en 2018 obtenu par The Favourite et le Prix du Jury à Cannes en 2015 par The Lobster, c’est enfin la consécration pour son 8e long métrage qui met en scène le personnage de Bella, une "créature incroyable" incarné par Emma Stone, par ailleurs coproductrice du film, une créature ramenée à la vie par un étrange docteur interprété par Willem Dafoe.

Le Lion d’argent - Grand Prix du jury a été décerné à Aku wa sonzai shinai (Evil Does Not Exist) de Ryusuke Hamaguchi (Japon) et le Lion d’argent de la meilleure réalisation à Matteo Garrone pour Io Capitano (Moi, capitaine) (Italie).
Les Coupes Volpi des meilleur.e.s interprètes féminins et masculins ont récompensé Cailee Spaeny pour son rôle dans Priscilla de Sofia Coppola et Peter Sarsgaard pour son rôle dans Memory de Michel Franco.
Le Prix du meilleur scénario est allé à Guillermo Calderon et Pablo Larrain pour El Conde de Pablo Larrain et le Prix spécial du jury à Zielona granica (Green Border) de la réalisatrice polonaise Agnieszka Holland.
C’est enfin le Sénégalais Seydou Sarr qui s’est vu remettre le Prix Marcello Mastroianni du jeune espoir, pour son rôle dans Io Capitano (Moi, capitaine) de Matteo Garrone.

Dans un geste politique, le jury a donc distingué deux films sur la tragédie des migrants, Io Capitano (Moi, capitaine) de l’Italien Matteo Garrone, ainsi que son comédien principal Seydou Sarr, et Zielona granica (Green Border) de la Polonaise Agnieszka Holland.
En Pologne, où Zielona granica (Frontière verte) sortira le 22 septembre, Agnieszka Holland est victime d’une déferlante de haine et notamment par le gouvernement ultraconservateur au pouvoir depuis 2015.

Doyenne des festivals de cinéma, rendez-vous qui fait la part belle aux productions américaines à gros casting et sert de rampe de lancement pour les Oscars, la 80e Mostra de Venise, qui s’est tenue du 30 août au 9 septembre, s’est ouverte dans un contexte marqué par la grève, lancée le 13 juillet, des scénaristes américains rejoints par les acteurs. Cette grève pour une meilleure rémunération et un encadrement de l’intelligence artificielle entraînait, pour les stars, l’interdiction de participer à la promotion d’un film produit par un grand studio ou une plateforme de streaming. Seules quelques têtes d’affiche figurant au générique de productions indépendantes, comme Adam Driver à l’affiche de Ferrari de Michael Mann, pouvaient prétendre à une dérogation pour être à Venise.
La sélection ayant été bouclée le 12 juillet, à la veille de l’annonce de la grève, un seul forfait d’envergure était à déplorer selon les organisateurs : Challengers de Luca Guadagnino, avec Zendaya, icône des réseaux sociaux et nouvelle coqueluche d’Hollywood, n’a pu ouvrir le festival comme prévu, Prime Video ayant repoussé sa sortie au printemps 2024. Le film a dû être remplacé par une production italienne, Comandant d’Edoardo De Angelis, qui porte sur un épisode méconnu du début de la Seconde Guerre mondiale.

Il y avait ensuite la sélection de trois films de cinéastes accusés de violences sexuelles. Outre Luc Besson, en compétition avec DogMan, il fallait aussi compter avec la sélection, hors compétition, de Roman Polanski avec The Palace et Woody Allen pour son film français Coup de chance. Alberto Barbera, directeur artistique de la Mostra, a défendu la décision de montrer leurs derniers films. Un choix considéré par beaucoup comme un recul alors que la lutte contre les discriminations et les violences sexuelles semblait progresser dans le sillage du mouvement #MeToo. Plusieurs tribunes et pétitions se sont émues de l’invitation adressée aux trois cinéastes. Sans compter un collage sauvage de deux collectifs féministes Tapis rouge colère noire (TRCN) et Punto Force, sur les ponts et les quais de Venise, de slogans comme "Besson + Polanski + Allen = 17 accusations" ou encore "Mostra, affreux, sales et méchants". Le collectif Tapis rouge colère noire s’était déjà distingué au dernier Festival de Cannes, autour de la Croisette, avec des slogans comme "Patriarcannes", "Sous le tapis la violence" et "Cannes, les 400 couilles".

Il y avait enfin la présence en force de films produits ou diffusés par les plates-formes de streaming, celles-là même auxquelles s’opposent les scénaristes et acteurs américains grévistes. A elle seule, Netflix alignait cinq films en sélection comme El Conde de Pablo Larrain (en compétition), Maestro de Jason Mcdonald (en compétition), The Killer de David Fincher (en compétition), The Wonderful Story of Henry Sugar de Wes Anderson (hors compétition) et La sociedad de la nieve (Society of the Snow) de l’Espagnol J. A. Bayona (film de clôture, hors compétition).
Au printemps dernier, avec la remontée des recettes d’exploitation en salles, Apple et Amazon se sont engagés à distribuer 12 à 15 longs métrages par an au cinéma et à consacrer 1 milliard de dollars (915 millions d’euros) par an à la production cinématographique.

Président du jury, le réalisateur franco-américain Damien Chazelle était entouré des cinéastes, Laura Poitras (USA), Lion d’or 2023 pour son documentaire All the Beauty and the Bloodshed, Jane Campion (Nouvelle Zélande), Mia Hansen-Løve (France), Gabriele Mainetti (Italie), Martin McDonagh (Irlande) et Santiago Mitre (Argentine), de l’actrice chinoise Shu Qi (Chine) et de l’acteur Saleh Bakri (Palestine).

Sur 23 films en compétition, avec seulement 5 films faits par des femmes, après trois Lions d’or consécutifs remportés par des réalisatrices, on trouvait six films américains, The Killer de David Fincher, produit par Netflix, Ferrari, un biopic signé Michael Mann acheté par Prime Video, avec Adam Driver qui sera à Venise, Maestro, autre biopic du compositeur américain Leonard Bernstein, réalisé et interprété par Bradley Cooper, Priscilla de Sofia Coppola sur la compagne d’Elvis Presley, Origin d’Ava DuVernay et Poor Things du Grec Yorgos Lanthimos.

Pour la première fois depuis 1982, six films italiens étaient en compétition à Venise. Il sagit de Io Capitano de Matteo Garrone, Comandante d’Edoardo De Angelis (film d’ouverture), Finalmente l’alba de Saverio Costanzo, Adagio de Stefano Sollima, Enea de Pietro Castellitto et Lubo de Giorgio Diritti.

Parmi les autres films attendus, citons The Caine Mutiny Court-Martial de William Friedkin, disparu en août, The Wonderful Story of Henry Sugar de Wes Anderson, quelques mois seulement après la présentation à Cannes d’Asteroid City, L’ordine del tempo de Liliana Cavani ou encore Hit Man de Richard Linklater.

Io Capitano (Moi, capitaine) de Matteo Garron est l’odyssée de deux jeunes migrants, du Sénégal vers l’Italie. Couronné du Prix du jury à Cannes en 2008 et 2012 pour Gomorra et Reality, le cinéaste dit avoir voulu son nouveau film comme "un contre-champ à ce que l’on voit d’habitude" et notamment dans son pays dirigé par un gouvernement d’extrême droite, élu il y a un an. "Avec le temps, dit encore Matteo Garron, on s’habitue à voir ces personnes comme des chiffres et on oublie que derrière il y a tout un monde, des familles, des rêves, des désirs...".

Le thème des migrants est également au cœur de Zielona granica (Green Border) de la Polonaise Agnieszka Holland, lui aussi en compétition. Green Border s’attache au sort de migrants originaires de Syrie, d’Afghanistan et d’Afrique, ballottés entre la Pologne et le Bélarus et captifs d’un jeu diplomatique qui les dépasse. "Les gens ne veulent pas voir ce qui se passe aux frontières, regrette la cinéaste qui ajoute, c’est pour cela que j’ai fait ce film".

La cinéaste française Alice Diop présidait le jury de la meilleure première œuvre, qui décerne le Lion du futur, prix qu’elle a elle-même remporté en 2022 en même temps que le Grand Prix du jury pour son premier long-métrage de fiction, Saint-Omer. Auteur pour sa part de Mediterranea (2015), présenté à la Semaine de la critique à Cannes, et de A Ciambra (2017), le cinéaste italien Jonas Carpignano présidait le jury de la section Orizzonti (Horizons »).



 30 August – 9 September 2023, 80° Mostra internazionale d’arte cinematografica | 80th Venice International Film Festival | 80e Mostra de Venise


> Le Palmarès 2023

 Lion d’or du meilleur film : Poor Things (Pauvres créatures) de Yorgos Lanthimos
 Lion d’argent - Grand Prix du Jury : Aku wa sonzai shinai (Evil does not exist) de Ryusuke Hamaguchi (Japon)
 Lion d’argent de la meilleure réalisation : Matteo Garrone pour Io Capitano (Moi, capitaine) (Italie)
 Prix de la meilleure actrice : Cailee Spaeny pour son rôle dans Priscilla de Sofia Coppola
 Prix du meilleur acteur : Peter Sarsgaard pour son rôle dans Memory de Michel Franco
 Prix du meilleur scénario : Guillermo Calderon et Pablo Larrain pour El Conde de Pablo Larrain
 Prix spécial du jury : Zielona granica (Green Border) de la réalisatrice polonaise Agnieszka Holland
 Prix Marcello Mastroianni du jeune espoir : Seydou Sarr pour son rôle dans Io Capitano (Moi, capitaine) de Matteo Garrone

La Sélection officielle


In ConcorsoCompetition

 Bastarden (The Promised Land) by Nikolaj Arcel (Denmark)
 DogMan by Luc Besson (France)
 La Bête (The Beast) by Bertrand Bonello (France, Canada)
 Hors-Saison by Stéphane Brizé (France)
 Enea by Pietro Castellitto (Italy)
 Maestro by Bradley Cooper (USA)
 Priscilla by Sofia Coppola (USA, Italy)
 Finalmente l’alba (Finally Dawn) by Saverio Costanzo (Italy)
 Comandante by Edoardo De Angelis (Italy)
 Lubo by Giorgio Diritti (Italy, Switzerland)
 Origin by Ava DuVernay (USA)
 The Killer by David Fincher (USA)
 Memory by Michel Franco (Mexico, USA)
 Io Capitano by Matteo Garrone (Italy, Belgium)
 Aku wa sonzai shinai (Evil Does Not Exist) by Ryusuke Hamaguchi (Japan)
 Zielona granica (Green Border) by Agnieszka Holland (Poland, France, Czech Republic, Belgium)
 Die Theorie von Allem by Timm Kröger (Germany, Austria, Switzerland)
 Poor Things by Yorgos Lanthimos (UK)
 El Conde by Pablo Larraín (Chile)
 Ferrari by Michael Mann (USA)
 Adagio by Stefano Sollima (Italy)
 Kobieta Z... (Woman of) by Małgorzata Szumowska & Michał Englert (Poland, Sweden)
 Holly by Fien Troch (Belgium, Netherlands, Luxembourg, France)


Fuori Concorso - Out of competitionFiction

 Coup de chance by Woody Allen (France, UK)
 The Wonderful Story of Henry Sugar by Wes Anderson USA
 The Penitent - A Rational Man by Luca Barbareschi (Italy)
 La sociedad de la nieve (Society of the Snow) by J. A. Bayona (Spain)
 L’ordine del tempo by Liliana Cavani (Italy, Belgium)
 Vivants by Alix Delaporte (France, Belgium)
 Daaaaaali ! by Quentin Dupieux (France)
 The Caine Mutiny Court-Martial by William Friedkin (USA)
 Making of by Cédric Kahn (France)
 Aggro Dr1ft by Harmony Korine (USA)
 Hit Man by Richard Linklater (USA)
 The Palace by Roman Polanski (Italy, Switzerland, Poland, France)
 Xue Bao (Snow Leopard) by Pema Tseden (China)


Fuori Concorso - Out of competitionNon-Fiction

 Amor by Virginia Eleuteri Serpieri (Italy, Lithuania)
 Frente a Guernica (Director’s Cut) by Yervant Gianikian, Angela Ricci Lucchi (Italy)
 Hollywoodgate by Ibrahim Nash’at (Germany, USA)
 Ryuichi Sakamoto | Opus by Neo Sora (Japan)
 Enzo Jannacci - Vengo anch’io by Giorgio Verdelli (Italy)
 Menus Plaisirs - Les Troisgros by Frederick Wiseman (France, USA)


Fuori Concorso - Out of competitionSeries


 Znam kako dišeš (I Know Your Soul) by Alen Drljević [Episodes 1-2] (Bosnia and Herzegovina)
 D’argent et de sang (Of Money and Blood) by Xavier Giannoli [Episodes 1-12] (France)


Fuori Concorso - Out of competitionShort Films

 Welcome to Paradise by Leonardo Di Costanzo (Italy)


OrizzontiHorizons Competition

 A cielo abierto by Mariana Arriaga & Santiago Arriaga (Mexico, Spain)
 El paraíso by Enrico Maria Artale (Italy)
 Oura el jbel (Behind the Mountains) by Mohamed Ben Attia (Tunisia, Belgium, France, Italy, Saudi Arabia, Qatar)
 The Red Suitcase by Fidel Devkota (Nepal, Sri Lanka)
 Paradiset Brinner (Paradise Is Burning) by Mika Gustafson (Sweden, Italy, Denmark, Finland)
 The Featherweight by Robert Kolodny (USA)
 Invelle by Simone Massi [Animation] (Italy, Switzerland)
 Tereddüt Çizgisi (Hesitation Wound) by Selman Nacar (Turkey, Spain, Romania, France)
 Tatami by Guy Nattiv & Zar Amir Ebrahimi (USA)
 Sem Coração by Nara Normande & Tião (Italy)
 Una sterminata domenica by Alain Parroni (Italy, Germany, Ireland)
 Sèr sèr salhi (City of Wind) by Lkhagvadulam Purev-Ochir (France, Mongolia, Portugal, Netherlands, Germany, Qatar)
 Magyarázat mindenre (Explanation for Everything) by Gábor Reisz (Hungary, Slovakia)
 Gasoline Rainbow by Bill Ross &Turner Ross (USA)
 En attendant la nuit by Céline Rouzet (France, Belgium)
 Domakinstvo za pocetnici (Housekeeping for Beginners) by Goran Stolevski (North Macedonia, Poland, Croatia, Serbia, Kosovo)
 Hokage (Shadow of Fire) by Shinya Tsukamoto (Japan)
 Yurt (Dormitory) by Nehir Tuna (Turkey, Germany, France)


OrizzontiHorizons | Short Films Competition

 Aitana by Marina Alberti (Spain)
 Sea Salt by Leila Basma (Czech Republic)
 A Short Trip by Erenik Beqiri (France)
 Et si le soleil plongeait dans l’océan de nues by Wissam Charaf (France, Lebanon)
 Wander to Wonder by Nina Gantz [Animation] ( Netherlands, Belgium, France, UK)
 The Meatseller by Margherita Giusti [Animation] (Italy)
 Dive by Aldo Iuliano (Italy)
 Area Boy by Iggy London (UK)
 Cross My Heart and Hope to Die by Sam Manacsa (Philippines)
 Dar saaye sarv (In The Shadow of the Cypress) by Hossein Molayemi & Shirin Sohani (Iran)
 Bogotá Story by Esteban Pedraza (Colombia)
 Sentimental Stories by Xandra Popescu (Germany)
 Duan pian gushi (Short Story) by Wu Lang (China)


Orizzonti Extra - Horizons Extra

 Bota jonë (Phantom Youth) by Luàna Bajrami (Kosovo, France)
 Nazavzhdy-nazavzhdy (Forever-Forever) by Anna Buryachkova (Ukraine, Netherlands)
 El Rapto Daniela Goggi (Argentina, USA)
 Day of the Fight by Jack Huston (USA)
 In The Land of Saints and Sinners by Robert Lorenz (Ireland)
 Felicità by Micaela Ramazzotti (Italy)
 Pet Shop Days by Olmo Schnabel (USA, Italy, UK, Mexico)
 Stolen by Karan Tejpal (India)
 L’Homme d’argile by Anaïs Tellenne (France)


Venezia classiciRestored Films

 Slike iz života udarnika (Life of a Shock Force Worker) by Bahrudin Bato Čengić (Yugoslavia, 1972) Restoration Slovenska kinoteka / Filmski centar Sarajevo / Hrvatski državi arhiv – Hrvatska kinoteka / Ōsterreichisches Filmmuseum / Yugoslavia
 One From the Heart : Reprise by Francis Ford Coppola (USA, 1982) Restoration American Zoetrope, Pictures Corporation
 Ultimo mondo cannibale (Jungle Holocaust) by Ruggero Deodato (Italy, 1977) Restoration Minerva Pictures, Midnight Factory (Plaion Italia)
 Rebecca of Sunnybrook Farm by Allan Dwan (USA, 1938) Restoration Walt Disney Studios, The Film Foundation
 The Exorcist by William Friedkin (USA, 1973) Restoration Warner Bros
 King & Country by Joseph Losey (UK / 1964) Restoration StudioCanal
 Days of Heaven by Terrence Malick (USA, 1978) Restoration The Criterion Collection with support of Paramount Pictures and Park Circus
 Saaz dahani (Harmonica) by Amir Naderi (Iran, 1973) Restoration Institute for the Intellectual Development of Children and Young adults – Kanoon
 Chichi ariki (There Was a Father) by Yasujirō Ozu (Japan, 1942) Restoration Shochiku, National Film Archive of Japan
 Tini zabutykh predkiv (Shadows of Forgotten Ancestors) by Sergei Parajanov (USSR, 1964) Restoration Oleksandr Dovzhenko National Centre
 Profundo carmesí – Director’s Cut (Deep Crimson – Director’s Cut) by Arturo Ripstein (Mexico, Spain, France, 1996) Restoration Alebrije Producciones, Wanda Films
 The Working Girls by Stephanie Rothman (USA, 1974) Restoration The Museum of Modern Art, New York
 La Caza (The Hunt) by Carlos Saura (Spain, 1966) Restoration Video Mercury Films
 La Provinciale (The Wayward Wife) by Mario Soldati (Italy, 1953) Restoration CSC - Cineteca Nazionale, in collaboration with Compass Film
 Ohikkoshi (Moving) by Shinji Somai (Japan, 1993) Restoration Yomiuri Telecasting Corporation
 Andrej Rublev – Director’s Cut by Andrej Tarkovskij (USSR, 1966) Restoration Andrey Tarkovsky International Institute in collaboration with Coevolutions and Cloudpost
 Les Créatures (The Creatures) by Agnès Varda (France, 1965) Restoration Ciné Tamaris, CNC with the support of She Echoes and Chanel
 Bellissima (Beautiful) by Luchino Visconti (Italy, 1951) Restoration CSC - Cineteca Nazionale in collaboration with Compass Film
 Portrait of Gina by Orson Welles (USA, 1958) Restoration Filmmuseum München
 Bugis Street by Yonfan (Hong Kong, Singapore, 1995) Restoration Far Sun Film


Venezia classiciNon Fiction

 Bill Douglas - My Best Friend by Jack Archer (UK)
 Le film pro-nazi d’Hitchcock by Daphne Baiwir (France)
 Thank You Very Much by Alex Braverman (USA)
 Landrián by Ernesto Daranas Serrano (Cuba, Spain)
 Un’altra italia era possibile, il cinema di Giuseppe De Santis (Giuseppe De Santis - The Artist, the Man) by Stefano Della Casa (Italy)
 Michel Gondry, Do It Yourself by François Nemeta (France)
 Ken Jacobs - From Orchard Street to the Museum of Modern Art by Fred Riedel (USA)
 Dario Argento Panico (Dario Argento Panic) by Simone Scafidi (UK)
 Frank Capra : Mr America by Matthew Wells (UK)

 


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