Deux cents écrivains parmi lesquels Jorge Semprun, Juan Goytisolo ou Edgar Morin étaient au rendez-vous pour nouer un dialogue dans la ville martyre et clamer "l’urgence de cette utopie que reste la littérature". L’Algérien Boualem Sansal confiait à cette occasion : "Je viens à Sarajevo avec les seuls bagages que je possède : un panier plein à craquer de douleurs à un bras et dans l’autre une bourse plate et fatiguée dans laquelle je trimbale cet espoir originel, viatique pour toujours, que la vie nous offre le jour de notre venue en ce monde bizarre, si prodigue de désespoirs". (Le Monde, 28 septembre 2000)

– Septembre 2000, Rencontre européenne du Livre, Sarajevo