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  Mes mauvaises pensées

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"Pendant trois ans, je me suis rendue une fois par semaine chez le docteur C. À chaque séance, j’avais l’impression de lui donner un livre, il s’agissait toujours de liens, de séparations, de rencontres, à chaque séance, je construisais et déconstruisais un édifice amoureux. Mes mauvaises pensées est le récit de cette confession, j’ai voulu raconter le métier de vivre et le métier d’aimer. Ce n’est pas le récit d’une thérapie, ce n’est pas une légende, c’est un roman parce que c’est une histoire rapportée ; c’est l’histoire de ma famille, de l’Amie, de la Chanteuse, d’Hervé Guibert, c’est l’histoire de mes deux pays. Je n’ai jamais quitté l’Algérie, on m’a enlevée à l’Algérie, je n’ai jamais fait mes adieux, j’ai appris à devenir en France et je crois que je suis née deux fois. Mes mauvaises pensées est aussi mon retour vers le pays où j’ai laissé quelque chose qui n’a jamais cessé de grandir dans mon dos, et qui n’a jamais cessé de m’effrayer."


 Le prix Renaudot 2005 a été attribué, le 3 novembre, à Nina Bouraoui pour Mes mauvaises pensées. Nina Bouraoui a obtenu 6 voix contre 5 à Alain Mabanckou pour Verre cassé (Le Seuil).
Le prix Renaudot de l’essai est revenu à Gilles Martin-Chauffier pour Le Roman de Constantinople (Editions du Rocher).



Mes mauvaises pensées
de Nina Bouraoui
(Paris, Stock, 2005)

 


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