Devant la mobilisation de l’extrême droite, d’organisations de rapatriés et d’élus de Démocratie libérale qui s’étaient promis d’en interdire la tenue, ce colloque, programmé pour les 16 et 17 octobre, a été repoussé à deux reprises parce que les salles lui étaient refusées.
Prenant le relais d’une enquête réalisée auprès de jeunes issus de l’immigration, le colloque visait à "rompre le silence" sur la guerre d’Algérie afin "de leur permettre de dénouer -ou de renouer- les fils de leur histoire et de l’histoire de leurs parents quel que soit le camp dans lequel ces derniers se sont retrouvés".
Organisé à l’initiative du Centre régional d’étude et d’observation des politiques sociales (Creops), la rencontre a finalement eu lieu le 2 décembre sous protection policière. Elle a réuni des personnalités des deux rives, parmi lesquelles Henri Alleg, Francis Jeanson, Jean-Luc Einaudi, Ali Haroun et Omar Boudaoud.
Décembre 2000, Mémoires de l’immigration algérienne : la guerre d’Algérie en France, Marseille