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  Houria Aïchi

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Pour son nouvel album intitulé Chants mystiques d’Algérie, dont la sortie (digitale) est annoncée pour le 1er décembre 2017, Houria Aïchi revisite le répertoire sacré de l’Algérie. La collecte des titres qui composeront ce nouvel opus, explique la chanteuse, s’est faite avec le souci "de proposer un large éventail de chants, représentant le plus possible l’espace géographique et culturel algérien".

Dans son précédent album, Ghenayate (prononcer renayate, chanteuses), Houria Aïchi reprend des succès de voix féminines algériennes comme Meriem Fekkai, Fadila Dziriya, Chérifa, Cheikha Rimitti ou Fadela.

Née au pied du massif des Aurès dans le Nord-Est algérien, Houria Aïchi, qui vit en France depuis quatre décennies, perpétue une tradition de poésie populaire chantée, héritée de sa grand-mère. Dans sa famille et depuis au moins trois générations, les femmes sont de grandes solistes qu’on appelle pour chanter lors des cérémonies familiales. Qu’elle reprenne une tradition ancienne de chants a cappella ou des pièces pour danser, Houria Aïchi anime un répertoire où des poèmes d’amour côtoient des chants d’exil, des chants de travail, des berceuses et des chants sacrés.
Avec une percussion qu’elle frappe à la main (bendir) et la complicité de la flûte traditionnelle (gasba) du virtuose Saïd Akhelfi, Houria Aïchi célèbre la force d’une tradition qu’elle s’attache à faire partager à Paris, New York, Montréal, Bruxelles, Barcelone, Fès et Alger.

Découverte à Paris en 1984, elle entame très vite une tournée internationale. En 1990, elle pose sa voix sur la bande sonore d’Un thé au Sahara de Bernardo Bertolucci et l’année suivante, après un récital au Théâtre de la Ville à Paris, elle enregistre un chant sur une musique d’Arthur Honnegger, en compagnie du musicien japonais Ryuichi Sakamoto.
On notera en particulier sa participation aux concerts "Voix de femmes pour la paix", à l’initiative de Yehudi Menuhin, aux côtés notamment de la Sud-Africaine Miriam Makeba, de la Bolivienne Luzmila Carpio, de la Grecque Angélique Ionatos et de l’Israélienne Noa.

En plus de ses récitals où elle est généralement accompagnée à la gasba (flûte), Houria Aïchi est apparue entre 2005 et 2007 à la faveur d’une aventure musicale imaginée par le saxophoniste et compositeur Jean-Marc Padovani. Baptisé, Cantilènes, oratorio jazz*, le spectacle réunissait cinq musiciens face à "trois vocalistes d’identités fortes et de traditions musicales différentes" : l’Algérienne Houria Aichi, la Brésilienne Monica Passos et la Macédonienne Maja Pavlovska.
En juin 2006 à Rabat, une escale proposée par Jean-Marc Padovani a réuni le chant de Houria Aïchi, le malhoun de Laïla Lamrini et les musiciens qui accompagnent le saxo ténor français. (Photo D.R.)



Houria Aïchi > Chants Mystiques d’Algérie > "Les Pèlerins"


Présentation de l’album Ghenayate (Chanteuses)




Houria Aïchi > "Nouar" de Cheikha Rimitti


 En concert : 8 - 9 septembre 2021, Houria Aïchi : chants de l’Aurès, Opéra de Lyon / Amphithéâtre / L’Algérie plurielle : journées culturelles chaouies
 5 septembre 2021, Houria Aïchi : chants mystiques d’Algérie, Fort Barraux - Barraux / Festival Détours de Babel
 19 janvier 2020, Houria Aichi (chant), Mohamed Abdennour (mandole), Ali Bensadoun (flûtes), Adhil Mirghani (percussions), Paris / Musée du Quai Branly / Théâtre Claude Lévi-Strauss
 19. Mai 2018, Marktoberdorf / modfestivals / Musica Sacra International
 31 janvier 2018, Paris / Alhambra / Festival Au fil des voix
 28 octobre 2017, Gand / De Centrale
 13 October 2017, "Argelia Sacred Chants" | "Chants sacrés d’Algérie", Lisbon / Gulbenkian Foundation / Grand Auditorium
 11 juillet 2017, 38e Festival de Timgad
4 et 5 février 2017, Strasbourg / Festival Sacrés Journées
 21. Oktober 2016, Troubadessa des Maghreb : Houria Aichi mit dem Ensemble L’Hijâz’Car, Houria Aichi (Gesang) | L´Hijâz`Car : Jean Louis Marchand (Bassklarinette) | Nicolas Beck (Tarhu) | Etienne Gruel (Percussions) | Vincent Posty (Kontrabass) | Grégory Dargent (Oud), Nuremberg / Bayerischer Rundfunk / Studio Franken
 28 mai 2016, Rabat / Festival Mawazine

El Djoudour (Les Racines) d’Abou Lagraa (création)
Pièce pour 14 danseurs de la compagnie La Baraka et du Ballet Contemporain d’Alger et une chanteuse
Chorégraphie, scénographie et direction artistique : Abou Lagraa
Chants : Houria Aïchi
Musique : Olivier Innocenti
Interprètes : Nawal Ait Benalla-Lagraa, Ali Brainis, Sarah Cerneaux, Nassim Feddal, Jocelyn Laurent, Oussama Kouadria, Bilel Madaci, Marion Renoux, Fanny Sage, Féroz Sahoulamide, Tanné Uddén, Angela Vanoni, Bernard Wayack Pambe, Zoubir Yahiaoui


 En concert : 25 juillet 2014, Soirée "Eves d’Afrique" : Houria Aïchi (& l’Hijâz’Car : "Cavaliers de l’Aurès") • Angélique Kidjo • Séna Dagadu, Cajarc / Africajarc - Festival des cultures africaines du Lot


Discographie :

Houria Aichi

Chants mystiques d’Algérie
(Accords croisés / Harmonia Mundi)
(Sortie digitale : 1 décembre 2017)



 Renayate (Chanteuses | غنيات)
(Accords croisés/Harmonia Mundi, 2013)
Houria Aichi & l’Hijâz Car
 Cavaliers de l’Aurès
Livre-CD (Accords Croisés / Distribution Hamonia Mundi, 2008)

Houria Aichi
 Khalwa. Chants sacrés d’Algérie
(Virgin Classic, 2001)
 Hawa
(Auvidis, 1993)
 Chants de l’Aurès
(Auvidis, 1990)


*Cantilène, oratorio jazz (Création)
de Jean-Marc Padovani
Avec Houria Aichi / Monica Passos / Maja Pavlovska : voix
Jean-Marc Padovani : saxophones / Alain Bruel : accordéon / Gilles Chabenat : vielle / Frédéric Monino : basse / François Laizeau : batterie


 CD Cantilènes
(Harmonia Mundi/Le Chant du monde, 2005)

 


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