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  Brahim Izri

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Fin mélodiste et instrumentiste délicat, Brahim Izri est décédé au soir du 3 janvier 2005 à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu à Paris. A tout juste cinquante ans, Brahim Izri s’est éteint des suites d’un cancer. Il a été inhumé le 8 janvier en Kabylie.

Celui qui s’est affirmé comme auteur-compositeur en enregistrant "Dachu yi" (Qui suis-je ?), en 1984, s’est construit un répertoire acoustique même s’il n’hésitait pas à associer une guitare électrique. Avec un album aux ambitions internationales en 1995, suivi d’un concert à la Cigale à Paris, en juin 1996, Brahim Izri a gardé intact le souci de parler la langue universelle de la musique.

Né en 1954 dans le village d’Aït Lahcène en Kabylie, il a grandi au sein de la zaouia (confrérie religieuse) de son grand-père, véritable creuset de mélodies et de rythmes où l’on fredonnait des louanges à Dieu et à son Prophète. Là, il s’initie à la musique et découvre le violon, le mandole et le bendir.

Arrivé à Paris, Brahim Izri rejoint en 1977 la formation de Idir qu’il accompagnera durant trois ans à la guitare. Il fait l’apprentissage de la scène, travaille à développer son art, joue en première partie de Bernard Lavilliers et Catherine Lara, avant de poursuivre une carrière solo.

Au début des années 2000, il était ravi de retrouver la scène à la faveur de "Tizi Ouzou", sa reprise chaabi de "San Francisco" de Maxime Le Forestier, réarrangée avec goût et chantée à trois avec Idir. (Crédit Photo : D. R.)



 6 janvier 2018, Hommage à Brahim Izri, concert avec Iddir Salem, Sammia et Belaid Branis, Paris / Royal Est Music, 129, rue du Faubourg Saint-Martin, Paris 10e

 


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