Avec Omar Charif pour Président d’honneur, la cinquième édition de la Biennale organisée par l’Institut du monde arabe à Paris offrait un vaste panorama de films d’Egypte, de Syrie, du Liban, de France, des Pays Bas, du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et, pour la première fois, du Soudan avec La Baraka du cheikh de Gadallah Gubara.
Entre une pensée à Taheya Carioca, l’une des grandes étoiles de la danse disparue en 1999, qui fut célébrée par plusieurs décennies de succès du film musical égyptien, et la projection d’une version courte (2 x 150’) du feuilleton à succès consacré à l’"Astre de l’Orient", Oum Kalthoum, la Biennale a rendu hommage aux "Nouveaux comiques égyptiens" et au travail de la Cinémathèque algérienne.
Un colloque enfin s’est tenu les 6 et 7 juillet sur "Acteurs et enjeux nouveaux dans le paysage satellitaire euro-arabe".
30 juin - 9 juillet 2000, 5e Biennale des cinémas arabes, Paris / Institut du monde arabe